De Verdun à Rio, Albert Caquot, itinéraires d’un génie

De Verdun à Rio, Albert Caquot, itinéraires d’un génie. Editions Itinéraires.

Quatrième de couverture

1914. Il invente un ballon d’observation révolutionnaire pour surveiller les lignes ennemies et orienter le tir de l’artillerie. L’aviation balbutie, il en améliore les performances et contribue largement à la victoire finale.
Son nom, Albert Caquot. Polytechnicien, multi-décoré, il est considéré comme le plus grand ingénieur français pendant un demi-siècle !
On lui doit des centaines de ponts dans le monde, des barrages hydroélectriques, des tunnels, presque tous des records, le premier musée de l’air de l’histoire, la structure interne du Christ du Corcovado à Rio de Janeiro…
Un certain Marcel Dassault dira de lui : “C’était un visionnaire, il était en avance sur tout le monde !”.
A l’heure des défis écologiques, certains de ses projets sont toujours d’actualité.

Présentation 

Ce récit historique débute en mars 1917. C’est la pleine guerre. Les acteurs principaux en sont Louis Mangin, jeune ingénieur, et Albert Caquot (1881-1976), mon grand-père, inventeur du ballon d’observation qui porte son nom, ainsi que de multiples œuvres de génie civil.
On n’a pas suffisamment écrit sur le rôle majeur de l’aérostation pendant la guerre de 14-18, ni sur l’héroïsme des soldats qui observaient, depuis leurs nacelles, sous les ballons d’observation, les champs de bataille en dirigeant les tirs de l’artillerie, au péril de leur vie. Ils n’avaient que leurs parachutes pour sauter lorsque les avions ennemis les mitraillaient avec des balles incendiaires.
Grâce aux œuvres successives d’Albert Caquot jusqu’en 1976, le récit nous fait rencontrer Paul Landowski, sculpteur du Christ qui nous transporte au Brésil, puis le poète Guillaume Apollinaire, l’architecte Oscar Niemeyer, le cinéaste, Jean Rouch son élève, qui l’ont évoqué, et d’autres univers.
Sous-tendant l’intrigue fondée sur des faits réels, la spiritualité chrétienne d’un soldat français nous entraîne loin.