Lysistrata… Son histoire, nous la connaissons tous.
Pendant l’interminable guerre du Péloponnèse, au Vème siècle, Aristophane a écrit sa pièce de théâtre, la fit jouer, a fait rire et espérer la paix.
L’histoire ?
Sur l’Agora, Lysistrata convoque ses sœurs de toute la péninsule, en guerre – les épouses de ces guerriers ennemis, perdant leur âme dans ces combats fratricides.
Elle est sûre de son idée de génie, pour retrouver la paix générale.
Tout repose sur elles, les femmes, afin de sortir de cette tragédie.
Donc, sur l’Agora, se rassemblent les déléguées des cités en conflit.
C’est une grève que suggère l’héroïne, une grève dure…
La grève du sexe, tant que les hommes se battront !
– Aïe ! Se refuser à eux ? Non !
Que de protestations !
– Mes seins !
– Ma bouche !
– C’est cela, ton cheval de Troie ?
– Voilà le prix de la paix, mes amies.
– À bas la grève ! Vive l’amour !
– Sachez que vos corps vous appartiennent !
– En vérité ?
– Prouvons-le ! Votons la grève !
Les guerres ont duré, durent toujours.
Mais la pièce se joue encore qui parle du désir comme arme de paix.
