KHÉOPS, une pyramide et des hommes

Quelques retours de lecteurs

Il y a dans ce livre comme élément essentiel, cette volonté partagée de trois amateurs éclairés et remarquablement informés, de nous faire partager et d’enrichir la connaissance que nous pouvons avoir d’une pyramide célèbre, notamment en la situant dans le cadre de la réalisation d’une volonté visionnaire d’un pharaon.

Mais, dans cette curiosité qui mobilise toutes les richesses de savoirs affirmés et de complicités familiales et amicales, au cœur même de réalisations de pierre dont sont soulignés l’intelligence, le savoir, la complicité qu’elles révèlent dans la conception, l’organisation et la coordination de tâches complexes, multiples, diverses, s’affirme avec force une autre recherche, intime, affective pour découvrir le secret d’une disparition dont sont toujours présentes les marques douloureuses. L’on sent cette quête au cœur même de la maîtrise affirmée des éléments complexes d’une réalisation architecturale dont nous est révélée, point par point, la maîtrise intellectuelle à laquelle elle renvoie. On peut avoir le sentiment que la mise à jour des données géométriques, astrales, architecturales de cette pyramide est comme le symbole de cette quête affective permanente des circonstances de la mort d’un frère.

S’affirme, dans cet ouvrage, une réelle maîtrise de l’organisation du récit, de l’évocation de quelques moments particulièrement frappants, comme, par exemple, le tremblement de terre et ses conséquences, avec l’économie d’une écriture que rien ne vient alourdir.

M-A H

J’ai eu grand intérêt à lire Khéops. Ce livre est un entrelacs subtil de lignes qui s’entrecroisent, se perdent, se retrouvent, continuent d’œuvrer hors de la vue, et aussi hors de la narration du texte, réapparaissant en pointillés, jusqu’à une réunion ou dissolution finale dans le présent de la vie, présent et vie ne pouvant se conjuguer que dans la paix et l’amour de soi et des autres retrouvés.
Suit-on en te lisant les recherches et avancées pyramidales, ou plutôt – tel fut mon cas – cette quête du secret familial intrinsèquement lié à l’amour-désamour de ce père pour ses fils, notamment pour le narrateur, et l’amour de celui-ci pour son père, amour qui emporte la mise au final, qui permet d’aller au-delà de la folie, de la dureté, de l’enfermement paternel, enfermé dans quelle chambre royalement paternelle de la pyramide ? Pas de chambre royale, mais le royal amour qui force le passage dans la pyramide familiale, royal amour qui retourne, seul, sur les lieux du secret, pour trouver le passage, et mener ce père, non plus contre son gré, mais contre cet obstacle caché à lui-même, à ouvrir les digues à son savoir, à souscrire à la transmission, à ne plus la retenir d’une culpabilité trop orgueilleuse, à bien vouloir être le passeur de cette vie qui nous traverse et qui n’est reconnaissable qu’à l’amour qu’on lui porte.

N.A

L’exploration de la pyramide est passionnante, une expérience qui font rêver tout homme ou femme. Ce livre ne ressemble à aucun autre documentaire sur le sujet, car le récit de ces aventures est tressé avec la relation complexe du narrateur et de son père (le personnage du père me fait aussi penser à la statue du Commandeur dans le Don Giovanni de Mozart). J’ai trouvé très intéressants ces échos entre la puissance paternelle et celle du pharaon, entre l’exploration des tombes et la quête sur les circonstances de la mort du frère, le tout, dans un récit qui reste léger. Le lecteur a le plaisir de suivre l’avancée des recherches, tout en étant traversé d’émotions face aux échanges entre père et fils. Félicitations à vous, et belle vie à cet ouvrage ! 

M.S

Voilà. Je viens de lire votre livre pour la deuxième fois comme pour les précédents. J’apprécie votre style sans afféterie, notre belle langue française que vous servez dans toute sa pureté. J’apprécie aussi le soin que vous apportez à chacun de vos livres afin que nous accordions de l’intérêt à ce qui, jusqu’alors représentait pour nous un intérêt mineur. Et enfin la part d’humanité avec votre père, le fils disparu entre vous deux, la belle amitié avec François. Je n’aurai qu’un mot : bravo

A C

J’ai beaucoup apprécié votre ouvrage qui complète vos deux précédents pour en faire une trilogie familiale. Vous avez débuté par l’Empreinte d’un frère, où vous évoquez un Aiglon aux amours interdites. Puis ce fut la marque puissante de votre grand-père dans le roman de Caquot. Enfin derrière la statue de commandeur se dresse la figure paternelle avec des rapports conflictuels que je n’imaginais pas, mais l’essentiel est de partir en paix avec les siens et vous avez réussi cette étape. Quel courage de vous livrer ainsi et quel secours vous apportez à tous ceux qui comme vous ont éprouvé la complexité des rapports familiaux. 

B.C

Venant de terminer la lecture attentive de Khéops, une pyramide et des hommes, j’exprime mon admiration devant sa profondeur et sa modestie, la remarquable clarté de son exposition des évènements relatés, et la sincérité qui anime et rend passionnante, comme une conversation, la lecture de cet ouvrage. J’y ai trouvé le plus grand intérêt intellectuel en même temps qu’une véritable chaleur humaine. Aussi voulais adresser mes sincères félicitations pour cette nouvelle œuvre à l’auteur. Merci encore de m’avoir fait partager, ses réflexions et expériences, comme j’en suis sûr aux autres lecteurs,

A.L